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Thermographie par Drone : les campagnes d’hiver se préparent.

Par Dronelis, dronelis atlas, Thermographie

L’arrivée de l’automne prépare les thermographies par Drone. Cette activité d’inspection technique par Drone à destination des bâtiments dépend des conditions météos extérieures.

En effet, pour pouvoir réaliser la thermographie aérienne par drone d’un bâtiment, il est nécessaire de réunir plusieurs conditions en raison de l’objectif même de la thermographie : celui de constater et de mesurer les déperditions énergétiques.

La thermographie aérienne : un outil qui permet de détecter les déperditions énergétiques d’un bâtiment.

thermographie par drone pour sites industrielsLa thermographie aérienne est devenue un outil essentiel dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments. Cette technologie avancée permet de détecter les déperditions de chaleur et les défauts d’isolation thermique d’une manière rapide, précise et non intrusive. Grâce à la thermographie aérienne, les propriétaires de bâtiments, les gestionnaires immobiliers, et les professionnels de l’énergie peuvent identifier les zones à problèmes, prendre des mesures correctives, et réduire leur consommation énergétique.

Comment fonctionne la thermographie aérienne ?

La thermographie aérienne repose sur l’utilisation de caméras thermiques infrarouges montées sur des drones ou des avions. Ces caméras sont capables de mesurer les températures de surface des objets et des structures avec une grande précision. Lorsqu’une caméra thermique survole un bâtiment, elle enregistre les variations de température à la surface de celui-ci.

Les zones présentant des déperditions de chaleur ou des problèmes d’isolation thermique apparaissent clairement sur les images thermiques comme des zones plus chaudes ou plus froides que la surface environnante. Par exemple, des fenêtres mal étanchées, une isolation défectueuse, ou des infiltrations d’air seront visibles sous la forme de points chauds ou froids sur l’image thermique.

Les avantages de la thermographie par drone pour l’optimisation énergétique des bâtiments.

La thermographie aérienne offre plusieurs avantages significatifs pour la détection des déperditions énergétiques d’un bâtiment :

  • Non-invasif : Contrairement à d’autres méthodes d’inspection, la thermographie aérienne n’implique pas de percer des murs ou d’endommager la structure du bâtiment. Elle peut être réalisée sans perturber les occupants.
  • Rapidité : Une inspection par drone dure peu de temps, même pour de grands bâtiments. Tout ce qui est en drone est rapide, grâce à la hauteur que l’on prend. L’avantage en thermique, c’est que la distance ne joue pas du tout dans l’analyse
  • Précision : Les caméras thermiques fournissent des images précises et détaillées qui permettent de localiser avec précision les problèmes d’isolation thermique.
  • Couverture complète : La thermographie aérienne permet de couvrir l’ensemble de la surface d’un bâtiment, y compris les parties difficiles d’accès, ce qui garantit une évaluation exhaustive de l’efficacité énergétique. Surtout que la sujet important, c’est la couverture. Et faire une thermographie sans analyser précisément la partie supérieure, c’est peu utile!
  • Planification des réparations : Les résultats de la thermographie aérienne permettent aux propriétaires et aux gestionnaires de bâtiments de prioriser les réparations nécessaires et de planifier les travaux de manière efficace.

Applications de la thermographie aérienne : des possibilités nombreuses, particulièrement pour les gestionnaires.

La thermographie aérienne est utilisée dans diverses applications liées à l’efficacité énergétique, notamment :

  • Audit énergétique des bâtiments : Pour identifier les problèmes d’isolation thermique, de toiture, de fenêtres, et de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Attention, sur la partie ventilation, on ne peut constater que les conséquences d’un défaut de ventilation, puisque la thermographie constate la conduction et non la convection.
  • Évaluation des toits : Pour détecter les fuites d’eau, les problèmes d’humidité et les dommages sur les toits plats ou inclinés. Sur cette partie, on peut détecter des fuites, mais en aucun cas capter l’intégralité des fuites. De plus, sur l’évaluation des toitures, c’est surtout les déperditions énergétiques qui sont regardés. En effet, plus de 50% des déperditions d’un bâtiment proviennent des parties supérieures.
  • Inspections préventives : Pour prévenir les problèmes potentiels et les coûteuses réparations futures en identifiant rapidement les zones à risque. Il est pour cela nécessaire de combiner l’information visible (captation de photographies) avec l’information thermique.
  • Suivi de la performance énergétique : Pour surveiller les améliorations apportées à l’efficacité énergétique après des rénovations ou des réparations. Les avant-après permettant de suivre l’impact thermique après la réalisation de travaux. C’est la technique idéal pour suivre un plan pluri-annuel ou pour engager les acteurs en charge de la rénovation thermique du bâtiment.

L’hiver : période indispensable pour réunir les conditions d’une bonne analyse thermique

Afin de garantir la qualité des données captées, il faut réunir plusieurs conditions indispensables :

  • Un temps sec : l’eau et donc l’humidité est le point zero de la caméra thermique. Impossible donc de faire analyse de l’eau. Ainsi un bâtiment couvert d’eau est difficile à analyser. C’est pourquoi au delà des complications que créé la pluie en vol, c’est surtout la donnée qui se retrouve faussé.
  • Un différentiel de température important : il est nécessaire d’avoir au minimum 10 degrés de différence entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
  • Un vol de nuit ou de matin avant le levé du soleil. La chaleur du soleil marque l’émission thermique au premier rayon, même en hiver. Pour éviter une mauvaise analyse, il est indispensable de produire la donnée dans les bonnes conditions, c’est à dire la nuit.
  • Les angles de la caméra : toujours prendre l’image thermique (le thermogramme) avec un angle le plus équilibré possible. En visant du ciel, on vise l’infini de la température minimum. Ce qui fausse la comparaison du modèle. Cependant sur ce point, la post-production permet de corriger l’analyse sans difficulté.

 

L’inspection de l’enveloppe du bâtiment au service de l’efficacité énergétique

Par Diagnostic, dronelis atlas, drones, inspection, Thermographie

L’inspection visuelle technique de l’enveloppe du bâtiment assure au propriétaire ou à l’exploitant une information sur l’état global du bâtiment.

L’état de vétusté de la couverture, des murs, des huisseries et du revêtement permet de “savoir où on en est”.

L’inspection d’un bâtiment par drone : une solution pour faire un état des lieux complet.

Les analyses existantes sur la santé d’un bâtiment laissent trop souvent de côté la couverture. Hors, pour la partie énergétique, on sait que 50% des déperditions énergétiques se font par la partie supérieure du bâti.
Par conséquent, sans analyse visuelle précise de la couverture, l’information ne peut être complète et fiable.

Avec une inspection par Drone, l’ensemble du bâtiment est analysé pour donner une information sur toutes les parties du bâtiment : façades, huisseries, couvertures…

inspection tertiaire thermographie

Quels sont les avantages d’une inspection par Drone pour l’enveloppe d’un bâtiment?

Les avantages sont simples :

  • L’information relevée par Drone est complète : le drone capte la donnée en visuel et en thermique sur toutes les parties du bâtiment
  • L’inspection par drone est rapide : en moins de deux heures pour un bâtiment de 30 lots, et moins d’une journée pour un grand ensemble de logements sociaux
  • La donnée est de haute précision : les photos réalisées par Drone apporte une information de haute précision, grâce aux caméras qu’elles portent
  • Les données récoltées sont modélisées : à partir des photos réalisées, plusieurs centaines ou milliers, le bâtiment est modélisé en 3D. Cette modélisation est déposée sur notre application de gestion Dronelis-Atlas, qui permet au propriétaire ou à l’exploitant de réaliser lui-même son inspection
  • Le pointage des pathologies et la prise de cotes en direct : A partir du rendu transmis, le client peut prendre des cotes, et pointer lui même les pathologies

Une solution curative ou préventive?

L’inspection par drone est rapide et peu couteuse. Une solution qui permet donc de passer à intervalles réguliers sur le bâtiment.

Avec une inspection récurrente, sous forme d’abonnement annuel, le drone offre une information préventive et prédictive. L’anticipation à bas coût des problèmes rencontrés sur une couverture, assure des travaux d’entretien pour éviter des travaux curatifs. Ils sont souvent trop couteux pour les copropriétaires, les collectivités territoriales, les bailleurs sociaux ou les industriels.

Un état des lieux visuel et thermique, au service de l’optimisation énergétique du bâtiment.

Nos équipes réalisent des inspections complètes qui se déroulent en deux phases :

  • L’inspection visuelle : le drone équipé d’une caméra haute résolution vous permettra de voir l’état de votre bâtiment
  • L’inspection thermique : le drone équipé d’une caméra thermique, fournit les détails de toutes les déperditions énergétique d’un bâtiment

Ces deux inspections, cumulées, offrent une information complète pour cibler les pathologies et engager les travaux nécessaire à l’optimisation énergétique d’un bien. Cibler, c’est économiser.

Avec des inspections récurrentes sous forme d’abonnement, le retour sur investissement est très important. Il assure la maîtrise des coûts et permet d’engager une vision financière prédictive qui évite toute mauvaise surprise.

L’inspection et l’optimisation au coeur des copropriétés à partir de 2023

Par actualité, Diagnostic, Thermographie

Les audits de l’enveloppe externe du bâtiment sont de plus en plus nombreux. Les syndics de copropriétés sont confrontés aux obligations légales apportées par les dispositions de la loi ALUR.

La création d’un fonds de travaux pour les copropriétés.

C’est la loi ALUR qui rend obligatoire la prévision de ce fonds de travaux. Financé par les copropriétaires, ce fonds prévoit de l’être à hauteur de 5% chaque année, sur le budget prévisionnel annuel de la copropriété. Ainsi, chaque travaux qui n’est pas prévu, sera financé par cette enveloppe. Ce pourcentage ne peut être inférieur à 2,5%. L’enveloppe peut être augmentée si les travaux prévus sont plus importants que la dite enveloppe.

L’objectif? Une meilleure préparation des travaux avec en ligne de mire la rénovation énergétique des bâtiments. Dans le cadre de la préparation de ces budgets, Dronelis intervient souvent en amont pour identifier les pertes énergétiques.

En effet, le diagnostic énergétique grâce à la thermographie par Drone est toute indiquée pour identifier les déperditions énergétiques. L’anticipation et le ciblage des pathologies permet d’engager un plan de travaux avec une vision pluriannuelle.

Le plan pluriannuel des travaux revient avec des objectifs entre 2023 et 2025 en fonction du nombre de lots de copropriétés.

Ce plan va obliger les copropriétés de plus de 15 ans d’engager des travaux pour la rénovation énergétique du bâti. Ce plan pluriannuel, initialement oublié fin 2019, est dans la loi Climat et Résilience, publié le 24 Août 2021.

Assez proche de ce que peuvent connaître les bâtiments du tertiaire avec le décret tertiaire, cette obligation est accompagnée de façon progressive.

L’obligation s’étend de 2023 à 2025 en fonction de la faille des copropriétés :

  • 1/01/2023 : Taille de copropriétés supérieure à 200 lots
  • 1/01/2024 : Taille de copropriétés entre 51 et 200 lots
  • 1/01/2025 : Taille de copropriétés inférieure à 51 lots

Pour les plus grandes copropriétés, 2023, c’est demain. Et les syndics de copropriétés s’affairent déjà pour préparer ce qui va être, pour eux comme pour les copropriétaires, un engagement fort.

Cette engagement est un engagement de travaux avec un plan pouvant aller jusqu’à 10 ans. Cependant, on voit déjà de nombreuses actions en cours. Les métropoles des grandes villes de France n’ont pas attendu l’engagement de la loi pour accélérer sur le sujet. Ainsi, la métropole de Nantes accompagne les copropriétés. Sur le diagnostique préalable jusqu’à une aide financière permettant la réalisation de travaux d’économie d’énergie le plus rapidement possible.

Attention, certaines copropriétés ont engagé des travaux de rénovation énergétique. Dès lors, si le diagnostic global de la copropriété conclu à la non-nécessité d’investir dans ce plan décennal, le plan pluriannuel des travaux n’est pas obligatoire. C’est déjà le cas pour les copropriétés des années 60. Certaines ont agit ces dernières années. Il s’agissait souvent des fameuses passoires énergétiques.

Dronelis s’associe donc aux bureaux d’étude régulièrement pour l’accompagnement et la mise en place de ce plan pluriannuel.