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Thermographie par Drone : les campagnes d’hiver se préparent.

Par décembre 12, 2023février 22nd, 2024Aucun commentaire

L’arrivée de l’automne prépare les thermographies par Drone. Cette activité d’inspection technique par Drone à destination des bâtiments dépend des conditions météos extérieures.

En effet, pour pouvoir réaliser la thermographie aérienne par drone d’un bâtiment, il est nécessaire de réunir plusieurs conditions en raison de l’objectif même de la thermographie : celui de constater et de mesurer les déperditions énergétiques.

La thermographie aérienne : un outil qui permet de détecter les déperditions énergétiques d’un bâtiment.

thermographie par drone pour sites industrielsLa thermographie aérienne est devenue un outil essentiel dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments. Cette technologie avancée permet de détecter les déperditions de chaleur et les défauts d’isolation thermique d’une manière rapide, précise et non intrusive. Grâce à la thermographie aérienne, les propriétaires de bâtiments, les gestionnaires immobiliers, et les professionnels de l’énergie peuvent identifier les zones à problèmes, prendre des mesures correctives, et réduire leur consommation énergétique.

Comment fonctionne la thermographie aérienne ?

La thermographie aérienne repose sur l’utilisation de caméras thermiques infrarouges montées sur des drones ou des avions. Ces caméras sont capables de mesurer les températures de surface des objets et des structures avec une grande précision. Lorsqu’une caméra thermique survole un bâtiment, elle enregistre les variations de température à la surface de celui-ci.

Les zones présentant des déperditions de chaleur ou des problèmes d’isolation thermique apparaissent clairement sur les images thermiques comme des zones plus chaudes ou plus froides que la surface environnante. Par exemple, des fenêtres mal étanchées, une isolation défectueuse, ou des infiltrations d’air seront visibles sous la forme de points chauds ou froids sur l’image thermique.

Les avantages de la thermographie par drone pour l’optimisation énergétique des bâtiments.

La thermographie aérienne offre plusieurs avantages significatifs pour la détection des déperditions énergétiques d’un bâtiment :

  • Non-invasif : Contrairement à d’autres méthodes d’inspection, la thermographie aérienne n’implique pas de percer des murs ou d’endommager la structure du bâtiment. Elle peut être réalisée sans perturber les occupants.
  • Rapidité : Une inspection par drone dure peu de temps, même pour de grands bâtiments. Tout ce qui est en drone est rapide, grâce à la hauteur que l’on prend. L’avantage en thermique, c’est que la distance ne joue pas du tout dans l’analyse
  • Précision : Les caméras thermiques fournissent des images précises et détaillées qui permettent de localiser avec précision les problèmes d’isolation thermique.
  • Couverture complète : La thermographie aérienne permet de couvrir l’ensemble de la surface d’un bâtiment, y compris les parties difficiles d’accès, ce qui garantit une évaluation exhaustive de l’efficacité énergétique. Surtout que la sujet important, c’est la couverture. Et faire une thermographie sans analyser précisément la partie supérieure, c’est peu utile!
  • Planification des réparations : Les résultats de la thermographie aérienne permettent aux propriétaires et aux gestionnaires de bâtiments de prioriser les réparations nécessaires et de planifier les travaux de manière efficace.

Applications de la thermographie aérienne : des possibilités nombreuses, particulièrement pour les gestionnaires.

La thermographie aérienne est utilisée dans diverses applications liées à l’efficacité énergétique, notamment :

  • Audit énergétique des bâtiments : Pour identifier les problèmes d’isolation thermique, de toiture, de fenêtres, et de systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Attention, sur la partie ventilation, on ne peut constater que les conséquences d’un défaut de ventilation, puisque la thermographie constate la conduction et non la convection.
  • Évaluation des toits : Pour détecter les fuites d’eau, les problèmes d’humidité et les dommages sur les toits plats ou inclinés. Sur cette partie, on peut détecter des fuites, mais en aucun cas capter l’intégralité des fuites. De plus, sur l’évaluation des toitures, c’est surtout les déperditions énergétiques qui sont regardés. En effet, plus de 50% des déperditions d’un bâtiment proviennent des parties supérieures.
  • Inspections préventives : Pour prévenir les problèmes potentiels et les coûteuses réparations futures en identifiant rapidement les zones à risque. Il est pour cela nécessaire de combiner l’information visible (captation de photographies) avec l’information thermique.
  • Suivi de la performance énergétique : Pour surveiller les améliorations apportées à l’efficacité énergétique après des rénovations ou des réparations. Les avant-après permettant de suivre l’impact thermique après la réalisation de travaux. C’est la technique idéal pour suivre un plan pluri-annuel ou pour engager les acteurs en charge de la rénovation thermique du bâtiment.

L’hiver : période indispensable pour réunir les conditions d’une bonne analyse thermique

Afin de garantir la qualité des données captées, il faut réunir plusieurs conditions indispensables :

  • Un temps sec : l’eau et donc l’humidité est le point zero de la caméra thermique. Impossible donc de faire analyse de l’eau. Ainsi un bâtiment couvert d’eau est difficile à analyser. C’est pourquoi au delà des complications que créé la pluie en vol, c’est surtout la donnée qui se retrouve faussé.
  • Un différentiel de température important : il est nécessaire d’avoir au minimum 10 degrés de différence entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
  • Un vol de nuit ou de matin avant le levé du soleil. La chaleur du soleil marque l’émission thermique au premier rayon, même en hiver. Pour éviter une mauvaise analyse, il est indispensable de produire la donnée dans les bonnes conditions, c’est à dire la nuit.
  • Les angles de la caméra : toujours prendre l’image thermique (le thermogramme) avec un angle le plus équilibré possible. En visant du ciel, on vise l’infini de la température minimum. Ce qui fausse la comparaison du modèle. Cependant sur ce point, la post-production permet de corriger l’analyse sans difficulté.