La thermographie par drone permet d’inspecter rapidement les déperditions de chaleur d’un logement individuel ou collectif.
Grâce à une caméra thermique embarquée, le drone capture des images infrarouges détaillant les zones problématiques.
Ces relevés révèlent notamment les fuites d’air, ponts thermiques ou encore les isolations défectueuses non détectées autrement.
De plus, cette méthode évite l’utilisation de nacelles coûteuses et limite fortement les risques liés aux hauteurs. Et s’il est une métier ou nous devons tout voir c’est le diagnostique thermique.
En effet, plus de 50% des déperditions énergétiques sont constatés sur les évacuations et les parties supérieures du bâtiment.
Un drone équipé d’une caméra thermique pour diagnostiquer une maison.
Tout d’abord, la rapidité d’intervention permet d’obtenir un diagnostic fiable dans des délais très courts.
Ensuite, les images obtenues offrent une précision inégalée, permettent de capter une information très précise, même en hauteur, ce que la caméra manuel au sol ne permettra pas d’avoir.
Enfin, les données thermiques sont exploitables directement par un bureau d’étude énergétique ou un artisan qualifié. Nos ingénieurs produisent une donnée précise, et la plupart du temps des orthophotographies thermiques.
Car au delà de l’information, c’est orthophotographie thermique qui permet d’avoir une vision d’ensemble, et de localiser précisément les pathologies constatées.
Étapes d’une inspection thermique typique réalisée sur une maison
Une inspection thermique par drone constitue aujourd’hui une méthode de plus en plus répandue pour évaluer l’efficacité énergétique d’un bâtiment et détecter les zones de déperdition de chaleur. Elle se déroule en plusieurs étapes précises qui garantissent la fiabilité des données et la pertinence des recommandations.
Repérage visuel et préparation du plan de vol
La première étape consiste à réaliser un repérage visuel complet de l’immeuble à inspecter. L’objectif est de comprendre la configuration du bâtiment, son orientation par rapport au soleil, la nature des matériaux de construction, ainsi que les éventuels obstacles environnants comme les arbres, les antennes ou les câbles électriques.
Ce repérage permet également d’identifier les zones particulièrement sensibles – toiture, façades exposées au vent dominant, menuiseries ou extensions. À partir de ces informations, l’opérateur définit un plan de vol précis pour le drone. Ce plan détermine les trajectoires, la hauteur et les angles de prise de vue afin de couvrir uniformément toutes les parties du bâtiment. Cette préparation en amont conditionne la qualité des données thermographiques.
Vol en conditions contrôlées
La deuxième étape correspond à la phase de survol par le drone équipé d’une caméra thermique. Le choix du moment est essentiel : la plupart des inspections sont réalisées tôt le matin, au lever du soleil, car les écarts thermiques entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment sont alors les plus significatifs. De plus, les conditions sont généralement stables, sans vent fort ni ensoleillement direct qui pourraient fausser les mesures. Le drone effectue un passage méthodique au-dessus de la toiture puis le long des façades, en respectant la trajectoire planifiée. Les images thermiques capturent les différences de températures à la surface des matériaux, permettant de repérer des zones de surchauffe ou de déperdition de chaleur.
Collecte et analyse des données thermiques
Une fois le vol terminé, toutes les données recueillies sont transférées vers nos équipes d’analyse. L’expert thermicien examine alors les clichés infrarouges en tenant compte du contexte : conditions météorologiques, type d’isolation connue, présence éventuelle d’humidité ou de ponts thermiques. L’analyse ne se limite pas à une simple observation des couleurs sur l’image ; elle s’appuie sur des mesures précises de températures relatives et sur une comparaison entre différentes zones de la maison. L’expert peut ainsi distinguer une anomalie réelle d’un simple effet de surface, comme une réflexion solaire résiduelle.
Élaboration du rapport illustré et normé IEC
Sur la base de cette analyse, l’expert rédige un rapport complet et illustré. Ce document comprend une cartographie thermique du bâtiment, avec des images commentées mettant en évidence les zones à problèmes. Chaque constat est accompagné d’une explication technique et de recommandations adaptées. Le rapport détaille par exemple les zones où l’isolation est défaillante, où des infiltrations d’air ou d’humidité sont probables, ou encore où la toiture présente une fuite énergétique.
Mise en évidence des priorités d’intervention
Enfin, le rapport hiérarchise les interventions nécessaires. L’intérêt d’une inspection thermique n’est pas uniquement de constater, mais surtout de proposer des solutions concrètes et pragmatiques. Ainsi, certaines zones seront identifiées comme prioritaires – par exemple une façade dont l’isolation est inexistante ou un velux mal posé générant de fortes pertes de chaleur. D’autres points seront considérés comme secondaires, à traiter dans une perspective de rénovation globale. Cette hiérarchisation permet au propriétaire d’établir un plan d’action rationnel, en commençant par les réparations qui offriront le meilleur retour sur investissement énergétique.